La mise en place, en Mauritanie, du gouvernement d’union et de transition prévu par l’accord de sortie de crise n’est toujours pas effective. Pourtant, le temps presse, la présidentielle étant fixée au 18 juillet. Les parties mauritaniennes sont de retour dans la capitale sénégalaise pour tenter de débloquer la situation.
Entre-temps, l’ancien président de la transition, celui-là même qui avait dirigé le pays à la chute de Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, le général Ely Mohamed Ould Val, a décidé lui aussi de se jeter dans la course à la présidence. « Notre pays a traversé une crise extrêmement aigüe ; cette crise, au bout de huit mois, pratiquement, aujourd’hui, l’a mis dans une situation extrêmement critique », a-t-il déclaré dans une interview exclusive à la VOA.
L’ancien président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) estime que le plus difficile est passé puisque les parties mauritaniennes disposent d’un accord. Mohamed Ely Ould Val a expliqué s’être volontairement retiré du pouvoir et avoir renoncé à la vie politique il y a deux ans et demi.