Après le processus de Kimberley et la lutte contre le commerce des diamants du sang, les groupes humanitaires internationaux s’efforcent maintenant de prévenir les transactions favorisant les hostilités en République Démocratique du Congo (RDC). Dans un nouveau rapport intitulé « Face à un fusil, que peut-on faire », l’ONG Global Witness décrit la façon dont le commerce de certains minerais rares alimente les conflits dans la région du Kivu. Il s’agit de métaux comme la cassitérite et le coltan qui entrent dans la fabrication des téléphones portables, ordinateurs et autres appareils électroniques.
Selon Carina Tertsa Kian, l’auteure du rapport de Global Witness, l’ONG met en cause plus particulièrement deux entreprises européenne et asiatique, la THAISARCO (la filiale basée à Bangkok d'AMC, groupe britannique opérant dans le secteur des métaux), Afrimex, société britannique, et Trademet, entreprise belge, ainsi que deux pays - la Grande Bretagne et la Belgique.