CONGO-BRAZZAVILLE : La Cour constitutionnelle du Congo-Brazzaville a validé aujourd’hui les résultats de l'élection présidentielle du 12 juillet, confirmant la réélection de Denis Sassou Nguesso par environ 80% des voix. La haute instance a rejeté les recours en annulation introduits par ses rivaux, au motif de fraudes massives. L’Union Européenne (UE), qui avait envoyé des observateurs, a dit que le scrutin avait manqué de transparence, mais la Cour constitutionnelle a jugé ces allégations sans fondement.
GUINÉE-BISSAU : Second tour de la présidentielle dimanche en Guinée-Bissau, presque cinq mois après l’assassinat du dirigeant du pays. La campagne électorale s’est achevée hier, et les électeurs sont maintenant appelés à choisir entre le candidat du parti au pouvoir Malam Bacaï Sanha et le dirigeant du Parti de la rénovation sociale (PRS) d’opposition, Kumba Yala.
DRAME DE LOCKERBIE : Le gouvernement libyen a demandé aux autorités écossaises de libérer pour raisons humanitaires l’ancien agent Abdel Basset Al Megrahi, condamné à la prison à perpétuité pour l'attentat de Lockerbie en 1988. Megrahi, qui souffre d'un cancer de la prostate en phase terminale, a été condamné en 2001 à la prison à vie pour l’attentat contre le vol 103 de la Pan Am qui avait tué les 259 personnes à bord, et 11 personnes au sol.
NIGÉRIA: Le principal groupe armé au Nigeria, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a menacé de rompre la trêve de 60 jours décrétée il y a deux semaines après la remise en liberté de l’un de ses dirigeants et de reprendre ses attaques dans la région du delta du Niger. Les rebelles disent avoir perdu confiance dans le programme du président Yar’Adua pour cette zone pétrolière du sud du pays.
IRAK: Les Kurdes irakiens étaient appelés aux urnes aujourd’hui pour élire leur président et leur parlement. Les bureaux de vote ont fermé et le dépouillement du scrutin a commencé. Le scrutin pourrait avoir un impact durable sur les relations entre les Kurdes et le gouvernement central irakien.
PROCHE-ORIENT: L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a prévu de rencontrer dimanche en Syrie le président Bachar el-Assad, pour discuter notamment des perspectives de paix avec Israël. Et puis le secrétaire américain à la Défense Robert Gates sera lundi en Israël, où il devrait appeler l’État hébreux à ne pas attaquer les installations nucléaires iraniennes et attendre de voir si le dialogue potentiel entre Washington et Téhéran porte des fruits.
AFGHANISTAN : Selon le ministère afghan de l'Intérieur, des militants talibans ont tenté aujourd’hui d’attaquer simultanément plusieurs cibles dans la ville de Khost dans le sud-est de l'Afghanistan, déclenchant des fusillades qui ont fait des morts et au moins 14 blessés. Il pourrait y avoir eu jusqu’à 7 kamikazes, mais la confusion règne, et les autorités tentent toujours de déterminer exactement ce qui s’est passé.
HONDURAS : Nouvelle tentative du président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, pour passer la frontière et rentrer dans son pays. Il a brièvement pénétré au Honduras à partir du Nicaragua hier, mais a du rebrousser chemin pour éviter d’être arrêté.
GRIPPE A(H1N1) : Compte-tenu de la vitesse à laquelle se propage le virus A(H1N1) de la grippe dite porcine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que deux milliards de personnes, soit près d'un tiers de la population mondiale, pourraient être infectées par la nouvelle pandémie grippale au cours des deux prochaines années. Dans un rapport publié vendredi, l’OMS a fait état de près de 800 décès dus à cette grippe dans le monde depuis qu’elle a été signalé au mois d’avril, alors que des centaines de milliers de personnes ont déjà été contaminées.
IRAN :Dans un communiqué commun, les deux candidats malheureux à la présidentielle du 12 juin en Iran, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi et l'ancien président réformateur Mohammad Khatami, ont appelé les dirigeants religieux du pays à faire pression pour que cesse la répression lancée suite aux manifestations de masse qui ont suivi le scrutin. Ils ont dénoncé des méthodes violentes du pouvoir qui rappellent, selon eux, l'ère du Shah.