Les candidats aux législatives nigériennes du 20 Octobre avaient jusqu’au 9 septembre pour déposer leur dossier. La Cour constitutionnelle aura à charge de valider ou d’invalider leur candidature. Les prochaines législatives permettront de remplacer l'Assemblée nationale dissoute en mai dernier par le président Mamadou Tandja.
Les grands principaux partis d’opposition refusent d'y participer car jugent illégale la prolongation du mandat du président Tandja. Sanoussi Djakou était contre cette prolongation, mais a tout de même déposé son dossier pour les législatives.
« Notre combat commun avec tous les autres partis et toutes les autres organisations a échoué parce que nous n’avons pas pu empêcher de faire le référendum », a-t-il dit. Les législatives constituent « une autre étape », estime Sanoussi Djakou. « Cela fait cinq and que nous attendons ce moment 'J', on ne va pas le rater », a-t-il souligné.