Les parlementaires iraniens estiment que la rencontre prévue cette semaine à Genève offre une occasion historique de résoudre le différend qui oppose leur pays aux puissances occidentales. Dans un communiqué, ils apportent leur soutien à des discussions qui se dérouleraient dans le cadre des propositions soumises par l’Iran.
Cette série de contre-offres aux demandes répétées d’ouvrir l’accès aux sites nucléaires iraniens n’a pas suscité beaucoup d’intérêt à ce jour. Ce n’est pas prêt de changer, estime Ali Nouri Zadeh du Centre d’études arabes et iraniennes de Londres.
Le responsable du dossier nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, dit que son gouvernement compte annoncer, sous peu, un calendrier permettant aux inspecteurs internationaux de visiter le nouveau site d’enrichissement d’uranium dévoilé la semaine dernière, alors que les pays occidentaux ont indiqué leur intention de fixer eux-mêmes un calendrier.
Les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne, doivent rencontrer des émissaires Iraniens jeudi. Ils devraient leur soumettre de nouvelles offres pour les convaincre d’arrêter leur programme. En cas d’échec des pourparlers, plusieurs de ces pays menacent l'Iran de nouvelles sanctions.
On ne sait pas en revanche si la Chine et la Russie, qui disposent d'un droit de veto au Conseil de Sécurité, suivront les directives des autres pays. L administration Obama pourrait décider de prendre des mesures plus dures de manière unilatérale. Selon certaines sources, elle pourrait viser ceux qui ont des relations commerciales avec l'Iran pour isoler ce pays sur le plan économique.