Le recomptage des voix de l’élection présidentielle du 30 aout dernier a démarré, mais l’opposition conteste les modalités de son déroulement. Lundi, les leaders de l’opposition n’ont pas obtenu de la Cour constitutionnelle l’autorisation d’assister à cette opération. La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, dit qu’elle regrette l’attitude de l’opposition. « Ils ne peuvent pas participer au focntionnement d’une juridiction parce que la Cour constitutionnelle , c’est une juridiction ; ce n’est pas un organe politique », a-t-elle déclaré.
Zacharie Myboto de l’Union gabonaise pour la démocratie et le developpement dit que, de l’avis de l’opposition, le recomptage est un autre dépouillement du scrutin ; une opération qui, selon lui, doit se faire en présence des candidats ou de leurs représentants. M. Myboto s’est, toutefois, gardé de se prononcer sur la validité des résultats de ce recomptage. « Nous ne pouvons pas présager de quoi que ce soit ; nous disons tout simplement que nous sommes responsables et que nous attendons que les choses se passent dans le sens qu’indique la loi », a-t-il déclaré.