Aux négociations sur le programme nucléaire iranien à Vienne, Téhéran n’a pas accepté la proposition de l’Agence internationale de l’énergie atomique de faire enrichir son uranium à l’étranger. Un officiel iranien a fait savoir que son pays ne répondra pas avant la semaine prochaine à la proposition soutenue par les Nations Unies, les Etats-Unis, la France et la Russie, selon laquelle Téhéran recevrait de l’uranium faiblement enrichi.
La télévision publique iranienne cite Ali Asghar Soltanieh, qui explique que son pays réfléchit aux différents aspects du plan avant de donner une réponse à l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Ce commentaire de l’émissaire iranien sur le dossier nucléaire intervient après l’ultimatum de l’AIEA pour une réponse à la proposition faite a Téhéran de lui donner accès au nucléaire civil avec de l’uranium enrichi, mais pas assez pour fabriquer une bombe nucléaire.
La télévision d’Etat iranienne cite un négociateur iranien non identifié disant que l’Iran a proposé d’acheté lui-même du combustible nucléaire pour son réacteur. Selon la même source, l’Iran attend « une réponse positive » des puissances mondiales à son plan. Les détails de la proposition iranienne n’ont pas été rendus publics.
L’agence de presse d’Etat iranienne IRNA affirme que des inspecteurs de l’agence onusienne se rendront demain à Téhéran pour visiter la nouvelle usine d’enrichissement de l’uranium, près de Qom, dont l’existence a été récemment révélée.