Les dirigeants internationaux et les responsables militaires se sont félicités du discours du président Barack Obama. Pour le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-moon, la décision d’envoyer en renfort 30 000 soldats de plus est « une stratégie très difficile, mais nécessaire ».
De son côté, le Secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, s’est dit confiant. Il a estimé « que les alliés des États-Unis renforceront également de façon substantielle leurs contributions à l’effort de guerre en Afghanistan.
Quelques heures avant que M. Obama ne commence son discours, le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, a appelé les États-Unis à rester en Afghanistan au moins cinq ans encore, et si possible de ne pas quitter le pays tant que la mission des coalisés n’est pas achevée.
A Kaboul, l’entourage de Hamid Karzaï a fait savoir que le président afghan avait discuté avec son homologue américain pendant environ une heure mardi de la nouvelle stratégie, mais sans fournir d’autres détails.
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