La situation politique semble s’éclaircir après la conclusion, la semaine dernière, de l’accord de Ouagadougou qui maintient le Capitaine Moussa Dadis Camara en convalescence au Burkina Faso. Jean-Marie Doré, le leader de l’Union pour le progrès de la Guinée, a été choisi par les Forces vives pour prendre la tête du gouvernement de transition.
Il dit attendre que le leader intérimaire guinéen, le général Sékouba Konaté, signe son décret de nomination. « Il faut rendre possible la gestion du futur en créant les conditions minimales sur le plan administratif et économique pour que le relai soit pris par le gouvernement qui va sortir de la transition », a-t-il déclaré à la VOA.
Réagissant à la déclaration du capitaine Moussa Dadis Camara à Ouagadougou, Jean-Marie Doré a dit que « sur le plan humain, c’est assez triste de constater qu’il est réellement diminué, et ensuite, cette renonciation règle définitivement le problème des gens qui espéraient contre l’évidence. »
En fonction de critères préétablis, Jean-Marie Doré est arrivé en tête de la sélection devant Hadja Rabiatou Serra Diallo, a expliqué, de son côté, Bâ Ouri, secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée. « Ce n’est pas l’individualité qui compte ; c’est que les Forces vives parviennent à contribuer à régler le problème de la nomination du Premier ministre pour faire face aux autres défis qui attendent le gouvernement de transition », a expliqué Bâ Ouri.