Publication par l'Académie des Oscars de l'ensemble des nominations en vue de la 82e cérémonie des Academy Awards prévue à Los Angeles en Californie le 7 mars prochain.
C’est le coude-à-coude entre Avatar, l’épopée de science fiction de James Cameron, et « Démineurs », « The Hurt Locker » en anglais, de la réalisatrice Kathryn Bigelow, qui n’est autre que l’ex-épouse de Cameron. Tous deux ont raflé neuf nominations. « Démineurs » suit une équipe de militaires américains à Bagdad, en pleine guerre d’Irak, et Avatar est une croisade écologique sur une planète de rêve filmée en trois dimensions.
Mais ces deux métrages ne sont pas, de loin, les seuls à figurer sur la liste du meilleur film de l’année. Car cette année l’académie a doublé le nombre de films inscrits dans cette catégorie, le faisant passer à dix. Nouveauté :pour la première fois, deux films de science-fiction figurent sur la liste, puisque « District 9 », une métaphore sur l'apartheid où des créatures extra-terrestres sont ostracisées sur Terre, a rejoint Avatar pour briguer l’Oscar du meilleur film.
En ce qui concerne l’Oscar du meilleur acteur, sont proposés : Jeff Bridges dans « Crazy Heart », George Clooney dans « Up in the Air » , Colin Firth dans « A Single Man », Morgan Freeman dans « Invictus » et Jeremy Renner dans « Démineurs ».
Côté actrices : Sandra Bullock est nommée pour « The Blind Side » ; Helen Mirren pour son rôle dans « The Last Station ». Carey Mulligan pour « Une éducation » et Gabourey Sidibe dans « Precious ». Meryl Streep a obtenu sa 16e nomination, la 13e pour l'Oscar de la meilleure actrice, pour son rôle dans « Julie et Julia », devenant ainsi la comédienne la plus nommée de l'histoire pour un premier rôle, devant Katharine Hepburn.
Et enfin, dans la catégorie des films en langue étrangère: « Un prophète », de Jacques Audiard, Grand Prix du jury au dernier Festival de Cannes, a été sélectionné. Il se mesurera au « Ruban blanc », un métrage allemand qui a déjà remporté la palme d'or 2009 à Cannes, à l’œuvre péruvienne « Le lait du chagrin », au film argentin « Le secret de ses yeux », de Juan José Campanella, et à « Ajami », signé par les israéliens Scandar Copti et Yaron Shani.