Les Comores sont à nouveau en crise. Le président Ahmed Abdallah Sambi élu sans contestation en 2006, pour un mandat de quatre ans, a décidé de rester au pouvoir jusqu’en Novembre 2011.
Son mandat actuel expire le mois prochain, mais un Congrès parlementaire convoqué en début mars a décidé de garder le président Sambi pour quelques mois supplémentaires.
L’opposition comorienne rejette ce coup de force politique. « C’est, pour nous, un coup d’Etat constitutionne », a déclaré Houmed Msaydi, leader de la Convention pour le renouveau des Comores. Le président Comorien « est élu sur un mandat précis », a-t-il ajouté.
Said Mohammed Mchangama, leader du parti Kassiya, s’est prononcé, de son côté, pour « une dialogue entre le gouvernement, le président Sambi et l’opposition. »