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La police italienne a lancé des mandats d’arrêt contre une trentaine de personnes soupçonnées d’exploiter des migrants africains. L’opération a été lancée en Calabre, théâtre d’émeutes en janvier entre manœuvres africains et les populations locales.
Neuf des suspects interpellés ont été incarcérés. On leur reproche leurs liens avec la mafia, et d’avoir enfreint le Code du travail. D’autres suspects ont été placés en résidence surveillée. Certains des ouvriers africains étaient forcés de travailler 15 heures par jour, soit dans les champs, soit dans des usines. Ils ne gagnaient qu’environ deux dollars par jour et vivaient dans des conditions déplorables.