Le 12 avril 1994, alors que des extrémistes hutus lançaient leur campagne meurtrière de nettoyage ethnique au Rwanda, plus de 1 500 membres de la minorité Tutsis se sont réfugiés dans une église. Mais les miliciens hutus et les autorités locales ont détruit le bâtiment à l’aide d’un bulldozer et tué à la machette ou par balles les réfugiés, y compris les femmes et les enfants, alors que ceux-ci tentaient d’échapper à l’attaque. Parmi ceux qui ont dirigé ce massacre, le maire local, Grégoire Ndahimana.
Les tueries au Rwanda ont continué pendant plus de cent jours, faisant plus de 800 000 morts avant la chute, au cours de l’été 1994, du régime extrémiste qui avait donné des directives pour déclencher le massacre. Le tribunal pénal international pour le Rwanda a été établi pour juger les anciens responsables militaires et civils du gouvernement ayant ordonné et dirigé les massacres, mais Grégoire Ndahimana et plusieurs autres se sont échappés et sont toujours en fuite.
Les Etats-Unis coopèrent avec les gouvernements d’autres pays, les Nations-Unies et le TPIR pour contrecarrer les efforts de ces suspects qui cherchent à échapper à la justice. A cette fin, les Etats-Unis ont renouvelé leur offre de récompenses qui vont jusqu’à cinq millions de dollars pour toute information conduisant à l’arrestation des treize principaux suspects du génocide rwandais, qui se trouveraient pour la plupart en République démocratique du Congo.
Leur présence dans le secteur constitue une menace à la stabilité et à la réconciliation régionales, a dit Clint Williamson, l’ambassadeur des Etats-Unis pour les questions de crimes de guerre.
Autres suspects visés dans cette campagne : Félicien Kabuga, un homme d’affaires rwandais qui utilisé sa fortune pour financer les tueries des milices ; l’ex-ministre de la défense, Augustin Bizimana, commandant d’une école d’officiers ; Idelphonse Nizeyimana et Protais Mpiranya, commandant de la garde présidentielle rwandaise, accusé d’avoir tué des Tutsis et dix casques bleus.
Des affiches portant des informations sur ces fugitifs ont été distribuées en RDC. Pour fournir des renseignements sur les activités de ces suspects ou sur leur présence dans un endroit spécifique, vous pouvez, en toute confidentialité, appeler le numéro de téléphone suivant :
081-715-2501, en RDC
ou le numéro international 243-81-715-2501.
Vous pouvez également envoyer les informations que vous possédez par courrier électronique à :
RewardsforjusticeDRC@Yahoo.com
Ou par Internet à
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