S'exprimant devant l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) à New York mercredi, le président américain a plaidé pour qu'un effort accru soit engagé au niveau international pour éradiquer la plus grave épidémie du virus à Ebola depuis son identification en 1976.
« Nous avons besoin de faire un effort plus ample pour enrayer une maladie qui pourrait tuer des centaines de milliers de personnes, infliger des souffrances horribles, déstabiliser des économies, et se déplacer rapidement au-delà des frontières », a-t-il dit. « Il est facile de considérer ce problème comme distant, jusqu’à ce qu’il ne le soit plus. C’est pourquoi nous continuerons de mobiliser les autres pays pour qu’ils nous rejoignent en prenant des engagements concrets pour lutter contre cette épidémie, et améliorer la sécurité sanitaire mondiale à long terme ».
Pour Barack Obama, le monde affronte aujourd'hui des défis croissants et il appartient à tous les gouvernements de les relever ensemble. « Alors que nous nous réunissons ici, les systèmes de santé publique en Afrique de l'Ouest sont en train d’être submergés par l’épidémie d'Ebola qui risque aussi de s’étendre rapidement au-delà frontières », a-t-il averti.
L’intervention du président a toutefois été dominée par la lutte contre le terrorisme, M. Obama, appelant le monde à se joindre au combat contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, et réaffirmant sa volonté de détruire la milice. Il a demandé aux Musulmans de rejeter avec « force » l'idéologie prônée par de tels groupes ultra-violents, dont Al-Qaïda. Il faut mettre fin au « cancer de l'extrémisme violent », a-t-il ajouté.
Enumérant d’autres conflits en cours, le chef de l’exécutif américain a déploré « une année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies ».