La Côte-d'Ivoire a demandé aux Nations Unies (ONU) de déployer des drones de surveillance le long de sa frontière avec le Libéria.
Yousoufou Bamba, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies à New York, a déclaré au Conseil de sécurité mardi que les drones devraient être déployés pour compenser les réductions prévues dans les effectifs de la force de maintien de la paix de l’ONU en Côte-d'Ivoire.
L’ouest de la Côte-d'Ivoire a été le théâtre d'attaques meurtrières par des groupes armés en provenance du Libéria qui mènent leurs attaques avant de se repasser la frontière. Ces raids sont imputées à des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui a dû renoncer au pouvoir 2011, après une période de troubles qui avait suivi son rejet de la victoire de son rival, l'actuel président Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle de fin 2010.
Néanmoins, selon l'ONG de défense des droits humains Amnesty International (AI), de nombreux partisans de M. Ouattara sont également armés dans l'ouest du pays, notamment les "Dozos", des chasseurs traditionnels qui ont combattu aux côtés des partisans du président lors de la crise postélectorale. Ces miliciens sont accusés de nombreuses exactions.
Le mois dernier, le Conseil de sécurité a annoncé son intention de déployer des drones de surveillance pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC), afin de surveiller la frontière de ce pays avec le Rwanda et l'Ouganda.
L'ONU prévoit réduire ses effectifs en Côte-d'Ivoire au cours des deux prochaines années. L’opération de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) comprend quelques 9.000 hommes.
Yousoufou Bamba, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies à New York, a déclaré au Conseil de sécurité mardi que les drones devraient être déployés pour compenser les réductions prévues dans les effectifs de la force de maintien de la paix de l’ONU en Côte-d'Ivoire.
L’ouest de la Côte-d'Ivoire a été le théâtre d'attaques meurtrières par des groupes armés en provenance du Libéria qui mènent leurs attaques avant de se repasser la frontière. Ces raids sont imputées à des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui a dû renoncer au pouvoir 2011, après une période de troubles qui avait suivi son rejet de la victoire de son rival, l'actuel président Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle de fin 2010.
Néanmoins, selon l'ONG de défense des droits humains Amnesty International (AI), de nombreux partisans de M. Ouattara sont également armés dans l'ouest du pays, notamment les "Dozos", des chasseurs traditionnels qui ont combattu aux côtés des partisans du président lors de la crise postélectorale. Ces miliciens sont accusés de nombreuses exactions.
Le mois dernier, le Conseil de sécurité a annoncé son intention de déployer des drones de surveillance pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC), afin de surveiller la frontière de ce pays avec le Rwanda et l'Ouganda.
L'ONU prévoit réduire ses effectifs en Côte-d'Ivoire au cours des deux prochaines années. L’opération de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) comprend quelques 9.000 hommes.