Le ministère égyptien de l’Intérieur a annoncé, mercredi, une importante restructuration au sein de la police. Quelques 600 policiers ont été démis de leur fonction, dont 37 accusés d’avoir tué des manifestants lors de la campagne de protestation lancée en février contre l’ancien président Hosni Moubarak, a précisé le ministère.
L’annonce intervient après que les réformateurs égyptiens eurent repris leur mouvement de protestation pour demander au gouvernement d’accélérer la purge d’éléments de l’ère Moubarak au sein de la police et celle des responsables coupables de corruption.
Pour sa part, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé le rétablissement, la semaine dernière, du ministère de l’Information. Pour cette ONG, il s’agit d’un « revers pour la liberté médiatique » en Egypte. Du fait d’avoir été un organe de propagande du régime Moubarak, ce ministère n’est pas le moyen indiqué de réforme des médias en Egypte, a souligné le CPJ.
Le ministère de l’Information avait été aboli peu après le départ, en février, du président Moubarak.