Selon la requête déposée par l'avocat de M. Trump, Charles Harder, son client n'a jamais signé un tel accord et assure de toute façon n'avoir aucune intention de le faire appliquer.
En outre, il souligne que "la plaignante se comporte systématiquement comme si cet accord n'existait pas ou était déjà invalidé", en apparaissant publiquement dans divers médias et conférences de presse pour "décrire cette relation présumée avec M. Trump".
Par conséquent, "il n'y a aucun contentieux réel entre la plaignante et M. Trump" et la plainte de Stormy Daniels n'a pas lieu d'être, écrit l'avocat.
L'actrice et réalisatrice de films X, qui se produit à présent dans des clubs de striptease, assure avoir eu une relation avec Donald Trump en 2006 et en 2007. A l'époque, le magnat de l'immobilier était déjà marié avec son épouse actuelle, Melania. Leur fils Barron Trump est né en mars 2006.
De son côté, Donald Trump a démenti avoir eu une quelconque relation sexuelle avec l'actrice.
Mais Stormy Daniels a déposé en mars une plainte auprès du tribunal fédéral de Los Angeles pour faire annuler un accord par lequel l'actrice de 39 ans s'engageait au silence absolu sur cette affaire en échange d'un versement de 130.000 dollars.
L'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a depuis lors reconnu devant la justice à New York avoir versé cette somme à Stormy Daniels, ainsi que 150.000 dollars à une ex-playmate de Playboy qui dit elle aussi avoir eu une liaison avec M. Trump.
Le but? Acheter leur silence "à la demande du candidat", afin d'éviter de lui "porter préjudice", selon Michael Cohen.
Donald Trump a quant à lui reconnu avoir remboursé son avocat pour la somme versée à Stormy Daniels peu avant son élection à la Maison Blanche en novembre 2016, sans plus d'explication.
Une audience est prévue le 3 décembre à Los Angeles au sujet de la demande d'annulation de Stormy Daniels.
La jeune femme a aussi assigné Donald Trump en justice pour diffamation fin avril, à New York cette fois, nouvelle étape dans la bataille judiciaire menée par son avocat Michael Avenatti pour déboulonner Donald Trump.
Avec AFP