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Accord en vue au dialogue en RDC


Les évêques catholiques disent une prière au lancement du dialogue politique, à Kinshasa, RDC, 8 décembre 2016. (VOA/Top Congo)
Les évêques catholiques disent une prière au lancement du dialogue politique, à Kinshasa, RDC, 8 décembre 2016. (VOA/Top Congo)

Les divergences sont presque toutes aplanies aux négociations directes en RDC, révèlent les parties à ces assises. Selon les évêques catholiques qui en assurent la médiation, un accord pourra être signé vendredi.

Les évêques ont relevé dans la commission restreinte les grandes tendances de l’accord qui pourrait être signé.

"Il y a de sérieuses avancées. L’accord est presque prêt mais je ne peux en révéler le contenu car nous sommes en politique et rien n’est acquis tant que cela n’est pas consigné ni signé", a déclaré à VOA Afrique, l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Lisanga Bonganga, membre du comité des sages du Rassemblement, plateforme réunie autour de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, a indiqué que toutes les parties aux négociations ont convenu que la gestion de la transition soit consensuelle.

Le président Kabila restera donc en place durant cette période qui conduira le pays aux élections, a pour sa part précisé Vital Kamerhe, chef de file de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre entre une frange d’opposants et le gouvernement.

Toutefois, toutes les parties ont également convenu de mettre dans l’accord le principe selon lequel aucune personne ne peut aller au-delà de deux mandats présidentiels, a déclaré M. Kamhere.

L’accord comportera une mention précisant que le président ne pourra se représenter à un autre mandat, a de son côté rassuré M. Lisanga.

Les parties sont également d’accord que la Constitution ne soit pas modifiée durant la transition.

Quant à la date des élections, les évêques ont ramené les parties au juste milieu après analyse des propositions de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les élections se feront donc à la fin de 2017 mais la date pourra être repoussée en cas de problèmes, ont précisé les deux sources.

Un organe chargé de surveiller les institutions et in corps chargé de la gestion de la transition seront ainsi mis sur pied.

L’Assemblée nationale et les assemblées provinciales resteront en place jusqu’aux élections. Mais les gouvernements provinciaux seront, eux, recomposés pour inclure les différentes tendances.

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