"17 morts et 21 blessés ont été amenés à notre hôpital. Il y avait des civils et des soldats parmi les victimes", a déclaré à l'AFP le docteur Sediqullah, le chef des urgences de l'hôpital de Pul-i-Alam, la capitale de la province de Logar où l'attaque a eu lieu.
"La plupart des victimes étaient des civils (...) dans un lieu bondé où les gens étaient venus faire des courses avant l'Aïd ", a précisé le porte-parole du gouverneur de Logar, Dedar Lawang.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Tariq Arian, a quant à lui confirmé l'incident, mais dénombré huit morts et 30 blessés.
"J'ai vu 15 cadavres et 20 blessés emmenés à l'hôpital par la police", a pour sa part déclaré à l'AFP Jamshed Ahmad, un étudiant de 22 ans présent au moment de l'attaque.
"Cela s'est passé près du bureau du gouverneur et a fait beaucoup de bruit", a-t-il ajouté.
L'attentat n'a pour l'instant pas été revendiqué, et, selon le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid, l'incident "n'a rien à voir" avec les insurgés.
Ces derniers se sont engagés à observer une trêve de trois jours avec le gouvernement afghan qui doit commencer vendredi matin, le premier jour des fêtes de l'Aïd Al-Adha.
Ce cessez-le-feu représente une étape cruciale en vue d'une possible ouverture de pourparlers inédits entre les talibans et Kaboul, qui pourraient mettre fin à des décennies de conflit.