"A la suite de discussions honnêtes (...) et parfois difficiles", la direction de l'ANC, réunie de samedi à lundi, "n'a pas soutenu l'appel à la démission du président", a déclaré Gwede Mantashe lors d'une conférence de presse à Johannesburg.
La direction "a estimé plus urgent de diriger les énergies de l'ANC à travailler à l'unité du parti", a-t-il ajouté.
"Le plus grand danger pour l'unité de l'ANC est d'engager un combat les uns contre les autres", a insisté M. Mantashe.
Le parti ne doit désigner qu'en décembre 2017 celui ou celle qui succèdera à sa tête à M. Zuma, dont le second mandat présidentiel expire après les élections générales de 2019. Si l'ANC remporte ce scrutin, ce successeur deviendra chef de l'Etat.
Jacob Zuma est affaibli depuis des mois par une série de scandales de corruption et par la débâcle historique de son parti aux élections municipales d'août, qui lui valent de vives critiques y compris au sein de l'ANC.
Selon les indiscrétions des médias locaux, les discussions ont été particulièrement vives lors de la réunion de la direction du parti qui s'est déroulée de samedi à lundi.
Tous les membres "ont eu l'occasion de soulever les problèmes qui, selon eux, portent atteinte au mouvement et au pays. Tous ces problèmes sont importants et sont examinés comme il se doit", a commenté mardi M. Mantashe.
Avec AFP