Au premier trimestre, la courbe de chômage avait atteint un niveau inégalé depuis 2003 de 26,4% de la population active.
Plus de 5,2 millions de Sud-Africains étaient à la recherche active d'un emploi au deuxième trimestre, selon Statssa.
A cette masse de chômeurs, s'ajoutent 2,4 millions d'"actifs découragés", selon la terminologie officielle, c'est-à-dire des personnes ni scolarisées ni au foyer, qui souhaiteraient travailler mais ont renoncé à chercher devant la difficulté.
Le chômage reste chronique en Afrique du Sud, notamment parmi la majorité noire moins bien formée, et la tranche des 15-34 ans est la plus touchée.
Dans certains townships, les habitants expliquent qu'il faut payer souvent des sommes exorbitantes à des intermédiaires si l'on veut décrocher un emploi.
Economie la plus industrialisée du continent, l'Afrique du Sud peine à accélérer la marche de son activité depuis la récession de 2009. La banque centrale n'attend plus que 2% de croissance cette année et 2,1% en 2016.
Le léger mieux du deuxième trimestre s'explique en partie par des créations d'emplois dont la plupart (177.000) ont cependant concerné le secteur informel non-agricole.
Avec AFP