Dans un communiqué, le vice-chancelier de l'université du Cap (UCT), Max Price, indique que le campus de l'université du Cap (UCT) restera fermé toute la semaine dans la mesure où il n'y a aucun engagement des étudiants "pour arrêter les perturbations".
Certains étudiants demandent notamment la gratuité de l'enseignement supérieur et la fin du recours aux prestataires de services pour le nettoyage ou la sécurité des campus qui participe, selon eux, au gaspillage des fonds de l'université.
L'université du Witwatersrand, à Johannesburg, un autre centre névralgique de la contestation, était également fermée lundi, tout comme celles de Pretoria, du Cap-Occidental (sud) et de Fort Hare (sud).
Le vice-chancelier du Witwatersrand, Adam Habib, s'est dit "déçu de la décision des étudiants" de poursuivre le mouvement, alors que les examens de fin d'année doivent commencer cette semaine dans quelques universités.
La semaine dernière, des milliers d'étudiants étaient descendus dans la rue pour protester contre l'augmentation prévue de leurs frais de scolarité pour 2016. Des heurts avaient éclaté entre manifestants et policiers devant le Parlement sud-africain au Cap et devant le siège du gouvernement à Pretoria.
Avec AFP