Amnesty International (AI) accuse la société Shell Petroleum de dissimuler les quantités réelles de fuites de pétrole dans la région du delta, dans le sud du Nigéria, qui contaminent et détruisent l’environnement.
Dans un nouveau rapport, l’ONG de défense des droits humains précise que Shell impute constamment la responsabilité de la majorité de ces fuites à des voleurs, qui cherchent à récolter gratuitement du carburant.
Mais selon une haut responsable d’AI, Audrey Gaughran, cela permet au géant anglo-néerlandais d’éviter de compenser les populations, qui perdent leurs modes de vie – pêche ou agriculture - du fait de la contamination des sols et voies d’eau.
Toujours selon le rapport d’AI, il revient aux géants pétroliers de déclarer ce qui a provoqué des pertes de pétrole, et les enquêtes sont manipulées, aboutissant à des résultats qui, selon l’ONG, sont « profondément suspects et fréquemment faux ».
A noter que Shell Petroleum dément ces allégations.
Le nombre de fuites dans la région pétrolifère du Delta du Niger est « stupéfiant », affirme Amnesty, qui dit avoir trouvé des preuves que les producteurs de pétrole « ne prennent même pas des mesures élémentaires de sécurité pour protéger leurs infrastructures ». Même si des standards internationaux existent et qui, selon la loi nigériane, devraient être respectés.
Shell, qui gère le plus grand nombre de sites dans cette région, a annoncé 207 fuites en 2012, alors que la société italienne Agip a rapporté plus 474 fuites sur la même période, poursuit le rapport. Pour AI, la région du Delta du Niger subit chaque année l’équivalent d’un accident du type de la catastrophe maritime de l’Exxon Valdez.
Pour sa part, Shell Petroleum affirme que début 2013, les voleurs détournaient jusqu’à 100.000 barils de pétrole par jour dans la région du Delta du Niger, privant l’Etat nigérian de milliards de dollars de revenus.
Dans un nouveau rapport, l’ONG de défense des droits humains précise que Shell impute constamment la responsabilité de la majorité de ces fuites à des voleurs, qui cherchent à récolter gratuitement du carburant.
Mais selon une haut responsable d’AI, Audrey Gaughran, cela permet au géant anglo-néerlandais d’éviter de compenser les populations, qui perdent leurs modes de vie – pêche ou agriculture - du fait de la contamination des sols et voies d’eau.
Toujours selon le rapport d’AI, il revient aux géants pétroliers de déclarer ce qui a provoqué des pertes de pétrole, et les enquêtes sont manipulées, aboutissant à des résultats qui, selon l’ONG, sont « profondément suspects et fréquemment faux ».
A noter que Shell Petroleum dément ces allégations.
Le nombre de fuites dans la région pétrolifère du Delta du Niger est « stupéfiant », affirme Amnesty, qui dit avoir trouvé des preuves que les producteurs de pétrole « ne prennent même pas des mesures élémentaires de sécurité pour protéger leurs infrastructures ». Même si des standards internationaux existent et qui, selon la loi nigériane, devraient être respectés.
Shell, qui gère le plus grand nombre de sites dans cette région, a annoncé 207 fuites en 2012, alors que la société italienne Agip a rapporté plus 474 fuites sur la même période, poursuit le rapport. Pour AI, la région du Delta du Niger subit chaque année l’équivalent d’un accident du type de la catastrophe maritime de l’Exxon Valdez.
Pour sa part, Shell Petroleum affirme que début 2013, les voleurs détournaient jusqu’à 100.000 barils de pétrole par jour dans la région du Delta du Niger, privant l’Etat nigérian de milliards de dollars de revenus.