D’après Amnesty International, des hommes armés, dont certains portaient des uniformes, ont fait des descentes à Abidjan, dans des quartiers habités par des partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment à Yopougon et à Koumassi.
Amnesty International demande également à ce que Laurent Gbagbo, sa famille et ses partisans qui sont détenus à Abidjan, soient traités conformément aux procédures prévues par la loi.
« Un témoin oculaire nous a dit que, vers 10 H, un policier qui appartenait à la même ethnie que Laurent Gbagbo a été appréhendé chez lui et abattu sous les yeux de la population », rapporte Salvatore Sagues d’Amnesty International.
L’expert d’Amnesty fait aussi état de villages brûlés dans l’Ouest du pays, et de populations contraintes de se cacher dans la brousse, « sans aucune protection. » M. Segues a notamment parlé des quelques 27 000 personnes réfugiées dans la mission catholique de Duékoué, et qui « sont dans une situation humanitaire extrêmement grave. »