Les audiences ont été temporairement suspendues pour reprendre du 25 au 29 janvier en raison de l'absence à la barre de témoins clés, selon Luis de Nascimento, l'un des avocats des accusés.
Plus de cinquante témoins sont encore attendus à la barre d'ici la fin du procès. Mais seulement deux se sont présentés lundi, lors de la reprise des auditions interrompues pendant les fêtes de fin d'année, et aucun ne s'est déplacé mardi.
"Je pense que suspendre le procès est la meilleure option, le temps de convoquer de nouveau les témoins", a estimé Luis de Nascimento.
Les 17 militants, accusés de rébellion et de tentative de coup d'Etat, sont membres du Mouvement révolutionnaire de l'Angola, qui demande le départ du président Dos Santos, au pouvoir depuis 1979.
Ils nient les charges qui pèsent sur eux, assurant être partisans d'une "lutte pacifique".
Tous risquent entre trois et douze ans de prison.
Quinze d'entre eux ont été emprisonnés entre mi-juin et mi-décembre et sont désormais assignés à résidence, tandis que les deux autres comparaissent libres.
La communication autour de ce procès est verrouillée par le pouvoir qui autorise la présence des journalistes seulement par intermittence et interdit l'accès à la salle du tribunal aux observateurs internationaux.
Avec AFP