La visite au Caire du nouvel homme de Ryad, désigné prince héritier par son père en juin, interviendra trois semaines avant l'élection présidentielle égyptienne, qui devrait déboucher sur la réélection d'Abdel Fattah al-Sissi.
Ryad et Le Caire collaborent sur d'importants dossiers régionaux, notamment la guerre au Yémen et le blocus du Qatar, dans le but notamment de contrer l'influence de l'Iran au Moyen-Orient.
Le choix du Caire comme première visite à l'étranger du prince héritier constitue "une réaffimation de la coopération saoudo-égyptienne au plus haut niveau", a indiqué à l'AFP la source gouvernementale saoudienne, selon laquelle les discussions porteront sur l'Iran, le conflit au Yémen, la lutte contre le "terrorisme" et la coopération énergétique.
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L'Egypte fait partie de la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite au Yémen depuis mars 2015 pour soutenir les forces progouvernementales contre les rebelles Houthis, qui contrôlent une partie du pays dont la capitale Sanaa.
Le Caire et Ryad font par ailleurs partie des quatre capitales arabes qui ont décrété en juin un blocus du Qatar, qu'elles accusent de se rapprocher de l'Iran et de soutenir le "terrorisme", ce dont Doha se défend.
Mohammed ben Salmane est attendu en Grande-Bretagne le 7 mars et aux Etats-Unis du 19 au 22 mars.
Il doit également se rendre en France dans les prochaines semaines.
Avec AFP