Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a fait ces déclarations lors d'une conférence de presse conjointe à Doha avec le président français Emmanuel Macron qui a pour sa part souhaité une "solution rapide" à cette crise qui dure depuis six mois.
"J'ai redit à l'émir le soutien de la France aux efforts de médiation du Koweït et mon souhait d'une solution rapide", a dit M. Macron.
"La souveraineté du Qatar passe avant toute autre considération", a déclaré cheikh Tamim, ajoutant: "Nous voulons résoudre le différend, mais pas au détriment de notre souveraineté et de notre dignité".
"Si les frères (arabes) veulent régler cette dispute, nous sommes prêts", a poursuivi l'émir, mais "toute solution devra s'appuyer clairement sur une base acceptable par tous et la non-ingérence dans la souveraineté des autres".
Le 5 juin, deux semaines après une visite de Donald Trump dans le Golfe, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations avec le Qatar et lui ont imposé un embargo en l'accusant de soutenir des groupes extrémistes et de se rapprocher de l'Iran, grand rival de Ryad.
Le Qatar a rejeté les accusations, affirmant que ces pays cherchaient à mettre sa politique étrangère "sous tutelle".
Le Koweït a tenté une médiation qui n'a pas porté ses fruits jusqu'ici.
Avec AFP