Au Niger, poursuite des négociations sur une nouvelle convention de dix ans pour l’exploitation de l’uranium entre le consortium Areva et le gouvernement. La précédente convention est venue à expiration le 31 décembre 2013.
Oxfam a interpellé à nouveau Areva et le gouvernement français, concernant l’exploitation de l’uranium au Niger.
L’ONG a déposé une pétition signée par 15.000 personnes, qui exigent du groupe Areva qu'il cesse ses pressions sur le Niger. Car il est clair, selon Anne-Sophie Simpère, chargée de plaidoyer à Oxfam, que le pays ne tire pas de l’uranium les revenus qu’il devrait.
Une étude de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) a chiffré la valeur du minerai d’uranium extrait par Areva en 2010 à plus de 4,8 milliards de dollars.
Le dernier contrat d'Areva avec le Niger remonte à 2001. Il reposait en grande partie sur une loi minière adoptée en 1994, très avantageuse pour le consortium. Elle exempt les entreprises produisant l’uranium non seulement des droits à l'exportation, mais aussi de tous les droits de douane et taxes sur la valeur ajoutée portant sur les matériaux et équipements miniers.
Aujourd’hui, la redevance minière, en plus des impôts et taxes, se chiffre à 5,5 % de la valeur des ressources extraites. Un chiffre qui devrait passer à 12 %, estime le Dr. Ibrahima Aidara, responsable du programme gouvernance économique à l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
Ali Idrissa, dirigeant du réseau d’ONGs « Publiez ce que vous payez » et le Rotab, qui milite en faveur de la transparence et bonne gouvernance dans la gestion du secteur minier, insiste également sur le fait qu’Areva doit verser au Niger ce que le pays mérite de percevoir.
Si Areva reste muet sur les négociations en cours, le journal Le Monde rappelait récemment que les prix de l’uranium se maintiennent à des niveaux très bas. De surcroit, Areva pourrait faire valoir que ses investissements dans les mines d’uranium nigériennes, dont la mine géante d’Imouraren, sont onéreux.
Néanmoins, toujours selon Le Monde, l’Association nucléaire mondiale (World Nuclear Association ou WNA), qui regroupe les industriels de la filière nucléaire, estime que le demande devrait grimper de 48 % à l'horizon 2025.
Oxfam a interpellé à nouveau Areva et le gouvernement français, concernant l’exploitation de l’uranium au Niger.
L’ONG a déposé une pétition signée par 15.000 personnes, qui exigent du groupe Areva qu'il cesse ses pressions sur le Niger. Car il est clair, selon Anne-Sophie Simpère, chargée de plaidoyer à Oxfam, que le pays ne tire pas de l’uranium les revenus qu’il devrait.
Une étude de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) a chiffré la valeur du minerai d’uranium extrait par Areva en 2010 à plus de 4,8 milliards de dollars.
Le dernier contrat d'Areva avec le Niger remonte à 2001. Il reposait en grande partie sur une loi minière adoptée en 1994, très avantageuse pour le consortium. Elle exempt les entreprises produisant l’uranium non seulement des droits à l'exportation, mais aussi de tous les droits de douane et taxes sur la valeur ajoutée portant sur les matériaux et équipements miniers.
Aujourd’hui, la redevance minière, en plus des impôts et taxes, se chiffre à 5,5 % de la valeur des ressources extraites. Un chiffre qui devrait passer à 12 %, estime le Dr. Ibrahima Aidara, responsable du programme gouvernance économique à l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
Ali Idrissa, dirigeant du réseau d’ONGs « Publiez ce que vous payez » et le Rotab, qui milite en faveur de la transparence et bonne gouvernance dans la gestion du secteur minier, insiste également sur le fait qu’Areva doit verser au Niger ce que le pays mérite de percevoir.
Si Areva reste muet sur les négociations en cours, le journal Le Monde rappelait récemment que les prix de l’uranium se maintiennent à des niveaux très bas. De surcroit, Areva pourrait faire valoir que ses investissements dans les mines d’uranium nigériennes, dont la mine géante d’Imouraren, sont onéreux.
Néanmoins, toujours selon Le Monde, l’Association nucléaire mondiale (World Nuclear Association ou WNA), qui regroupe les industriels de la filière nucléaire, estime que le demande devrait grimper de 48 % à l'horizon 2025.