Selon le syndicat des chauffeurs, la mesure est en vigueur depuis mercredi. "Depuis hier [mercredi], aucun camionneur n'est parti" de Bangui vers la frontière camerounaise, ni de Garoua-Boulaï vers Bangui, a affirmé un camionneur centrafricain, Job Modanga.
Gilbert Yazimongo de l'Union syndicale des transporteurs centrafricains a affirmé que protestent aussi contre la mauvaise manière du contingent onusien du Bangladesh de sécuriser les convois dans le nord-ouest du pays.
La route est la principale voie de communication entre Bangui et le port camerounais de Douala. Cette route qui passe par Garoua-Boulaï est essentielle pour les importations de la Centrafrique, pays enclavé.
Samedi, un conducteur camerounais a été tué, selon Job Modanga. Tout le long du corridor les hommes en armes continuent de tirer sur les conducteurs, a-t-il affirmé, dénonçant les pillages répétés des camions et de marchandises qui s’en suivent.
Le Bureau des Nations Unies de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a condamné l'attaque d'un convoi de vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM) samedi dans le nord-ouest de la Centrafrique.