Vice-championne olympique et vice-championne du monde du 800 m, Francine Niyonsaba s'alignera sur 2.000 m, distance qui n'existe pas en championnat, mais qui n'est pas concernée par le nouveau règlement de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), et où elle peut donc s'aligner sans réserve.
Depuis le 8 mai certaines athlètes comme Niyonsaba présentant une différence du développement sexuel (DSD) doivent suivre un traitement pour faire baisser un taux de testostérone élevé qui leur offre un avantage injuste dans la catégorie féminine, selon l'IAAF.
Les athlètes concernées doivent faire baisser leur taux de testostérone pendant six mois consécutifs avant de pouvoir participer à une compétition internationale du 400 m au mile (1.609 m).
Alors qu'elle a annoncé qu'elle ne suivrait pas de traitement, Caster Semenya a indiqué mercredi avoir fait appel devant la justice suisse, après avoir été déboutée de son recours contre le règlement par le Tribunal arbitral du sport (TAS) le 1er mai.
La double championne olympique sud-africaine entend continuer sur la piste pendant qu'elle combat en justice: elle est annoncée sur le 3.000 m de Ligue de diamant de Stanford (Californie) le 30 juin, et donc sur 2.000 m à Montreuil le 11 juin, accompagnée par Francine Niyonsaba.