Mardi, la police belge a émis un nouvel avis de recherche à l'encontre de Salah Abdeslam, un suspect clé des attentats de Paris.
Salah Abdeslam, le frère d'un des kamikazes morts dans les attaques qui ont fait 129 morts à Paris vendredi soir, est déjà visé par un mandat d'arrêt international de la justice belge depuis dimanche soir. La police française avait émis dimanche un avis de recherche, le qualifiant de "dangereux". Dans un nouvel appel à témoins publié mardi matin, la police belge avertit qu'il "pourrait être lourdement armé".
Deux suspects ont été inculpés lundi soir par la justice belge pour "attentat terroriste" et "participation aux activités d'un groupe terroriste" puis placés en détention provisoire.
Ces deux Belges originaires de la commune bruxelloise de Molenbeek, Mohammed Amri (27 ans) et Hamza Attou (21 ans), tous deux âgés d'une vingtaine d'année, étaient dans une voiture contrôlée par des gendarmes français dans le nord de la France alors qu'elle remontait de Paris vers Bruxelles, quelques heures après les attentats qui ont fait au moins 129 morts vendredi soir.
Ils ont déclaré en garde à vue qu'ils avaient déposé Salah Abdeslam, qui se trouvait avec eux lors du contrôle, samedi matin dans Bruxelles, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information des médias belges. Mais leurs versions divergent sur le lieu où le suspect, un Français né à Bruxelles, a été déposé.
La police belge avait monté lundi matin une opération d'envergure à Molenbeek pour tenter d'interpeller ce suspect clé, qualifié d'"ennemi public numéro un" par les médias belges, mais il fait chou blanc.
Cette commune populaire de l'agglomération bruxelloise, à forte population immigrée, est mise en cause pour être un vivier de jihadistes. C'est là qu'a grandi Salah Abdelsam, mais aussi son frère Brahim, qui s'est fait exploser devant un bar dans l'Est parisien vendredi soir.
Avec AFP