"Nous avons été informés par le parquet fédéral qu'une enquête a démarré immédiatement pour tentative d'assassinat terroriste (...) compte tenu d'un certain nombre d'éléments apparus immédiatement", a indiqué M. Michel devant la presse, en référence au fait que l'assaillant, abattu, avait crié "Allah akbar" (Dieu est le plus grand).
Aucun élément n'a été donné sur l'identité de l'agresseur, lors de cette conférence de presse organisée à Bruxelles à l'issue d'une réunion des services de sécurité du pays, après l'agression survenue samedi dans la ville wallone de Charleroi (sud de la Belgique).
L'auteur n'est "pas encore identifié", avait expliqué samedi soir M. Michel, "mais cela semble être de nouveau une attaque avec une connotation terroriste".
Réuni dès samedi, l'organisme indépendant chargé de l'évaluation de la menace terroriste en Belgique a décidé, comme attendu, de maintenir son niveau inchangé.
Celui-ci se situe au niveau 3 pour le pays de manière générale (correspondant à une menace "possible et vraisemblable"), sur une échelle en comprenant quatre. Concernant spécifiquement les policiers, ce niveau est maintenu un cran en-dessous, à un niveau 2.
Des attentats le 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles et dans la station de métro Maelbeek dans la capitale belge avaient fait 32 morts.
Avec AFP