Au cours d'un Conseil de défense réuni comme chaque semaine depuis les attentats jihadistes qui ont ensanglanté la France, le chef de l'Etat français a également assuré que Paris "restait pleinement engagé aux côtés de la mission des Nations unies, du gouvernement malien et des parties signataires, pour la mise en oeuvre de l'accord de paix et de réconciliation au Mali".
Cet engagement, a-t-il également souligné, vaut "pour la lutte contre les groupes armés terroristes qui s'attaquent aux populations du Sahel".
Revendiquée par le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'attaque du 18 janvier visait des combattants de groupes armés signataires de l'accord de paix au Mali.
Elle s'est produite cinq jours après une visite de François Hollande sur une base française déployée à proximité de cette ville, la plus importante du nord du Mali.
Les groupes jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés par les interventions militaires de la France et de l'ONU. Mais en l'absence de solution politique et de réponses concrètes à la pauvreté dans la région, les violences perdurent.
La Mission de l'ONU au Mali (Minusma), forte de 11.000 hommes, a ainsi subi en 2016 les pertes les plus lourdes des forces onusiennes en activité.