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Trois soldats maliens tués par l'explosion d'une mine dans le Nord


Des passant attendent sur place après un attentat-suicide à Gao, au Mali, le 18 janvier 2017. (VOA/Toure Boubacar)
Des passant attendent sur place après un attentat-suicide à Gao, au Mali, le 18 janvier 2017. (VOA/Toure Boubacar)

Trois soldats maliens ont été tués dimanche et un a été grièvement blessé lorsque leur véhicule a sauté sur une mine entre les régions de Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, a appris l'AFP à Bamako auprès de l'armée malienne.

L'explosion s'est produite à 35 km de Gossi (région Tombouctou) en direction de Gao, la plus grande ville du Nord malien, a indiqué la Direction de l'information et des relations publiques de l'armée (Dirpa).

"Le bilan est de trois morts et d'un blessé grave", les victimes étaient une "mission d'escorte" de militaires maliens en partance pour Gao, a-t-elle précisé.

Ces morts s'ajoutent à une longue liste de membres de forces maliennes tués lors d'attaques revendiquées par des jihadistes ou qui leur sont attribuées depuis 2012 dans ce vaste pays sahélien.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à une rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du déclenchement en 2013, à l'initiative de la France, de l'opération militaire internationale qui se poursuit actuellement. En mai et juin 2015, le gouvernement malien, les mouvements armés qui le soutiennent et les groupes rebelles ont signé un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières.

Le 18 janvier, une attaque suicide à Gao contre un camp de regroupement des formations signataires de l'accord de paix a fait 77 morts et 120 blessés, selon un dernier bilan encore provisoire publié jeudi par la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).

Cet attentat a été revendiqué par le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Puis samedi, un groupe armé malien pro-gouvernemental a annoncé avoir perdu 14 combattants dans une attaque imputée à l'ex-rébellion près de Tin-Assako (également orthographié Tin-Essako), dans la région de Kidal (nord-est).

Avec AFP

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