Une véritable marée humaine avait envahi la promenade en bord de mer, où un Tunisien a semé la mort jeudi soir au volant de son camion. A la fin de la minute de silence, des applaudissements ont fusé tandis que des pompiers et des services de secours d'urgence étaient acclamés.
En revanche, le Premier ministre socialiste français a été hué à son arrivée sur les lieux avec deux ministres comme à son départ. Des appels à sa démission ont été lancés, ont rapporté des journalistes de l'AFP.
Le président François Hollande, relativement discret depuis l'attentat de jeudi, avait choisi pour sa part d'observer la minute de silence au ministère de l'Intérieur à Paris, au milieu de forces de l'ordre.
84 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées lors de la fête nationale, fauchées par le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant d'un camion. Ce troisième attentat de masse en 18 mois a provoqué de multiples critiques de l'opposition de droite et de l'extrême droite à l'égard de l'exécutif, accusé d'inefficacité dans la lutte antiterroriste.
Avec AFP