50 ans après les indépendances, l’Afrique continue de chercher les réponses aux problèmes de son système éducatif hérité de la colonisation. Celui-ci semble avoir montré ses limites en ce qui concerne l’enseignement des langues africaines.
« Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, pour le fulfulde, le haoussa et le mandingue, on a décidé que, par exemple, la formation enseignants, l’harmonisation, la traduction des documents importants ou la Constitution de chaque pays, la carte de l’UA , peuvent être traduits dans chaque langue pour être accessibles au niveau de la base de la communauté », a expliqué le professeur Sozinho Francisco Matsinhe, secrétaire général de l’Académie des langues africaines (ACALAN), une institution de l’union africaine basée à Bamako.