Selon des témoignage les assaillants lourdement armés, sont venus à bord de 16 motos. Ils ont ouvert le feu sur les civils.
Au moins 12 personnes sont mortes, des personnes agées et des adolescents. La communauté Idaksahak est en deuil car depuis bientôt trois mois, des combats se déroulent à la frontalière entre le Mali et le Niger, explique Souley Diallo enseignant à Anderamboukane située à 100 km de Ménaka ville.
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"C'est la coalition MSA-Gatia qui évolue dans cette zone contre des terroristes. Ils sont souvent épaulés par Barkhane et les Fama (Forces armées du Mali). Le campement d'Akliz est une zone très proche du Niger, et c'est une zone de repos des terroristes et autres bandits", soutient l'enseignant.
Certaines notables d'Anderamboukane disent que "Akliz est une zone dangereuse. Il n’y a pas longtemps des terroristes ont été capturés dans la zone", poursuit M. Diallo.
Un officiel malien travaillant à Ménaka pense plutôt à une représailles contre des innocents.
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"C’était des vieillards et des enfants en bas âge qui ont été froidement tués. Alors qu'ils partaient en direction du Niger", affirme l’officiel.
D'autres responsables de la région disent avoir appris avec tristesse ces exécutions, surtout que les jeunes assassinés étant pour la plupart "des bras valides."
Le gouvernorat de Ménaka n’a pas fait de commentaire.