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Les assaillants de la gendarmerie au Niger en fuite vers le Mali


Un véhicule de l'armée nigérienne devant l'école de Bosso dans la région de Diffa, Niger, le 19 avril 2017 (VOA/Nicolas Pinault)
Un véhicule de l'armée nigérienne devant l'école de Bosso dans la région de Diffa, Niger, le 19 avril 2017 (VOA/Nicolas Pinault)

Les hommes armés non-identifiés qui ont attaqué samedi une gendarmerie dans le sud-ouest du Niger, tuant au moins 13 gendarmes, ont pris la fuite vers le Mali, indique le ministre de l’Intérieur nigérien à VOA Afrique.

"Une poursuite a été engagée par les forces terrestres et aériennes en vue de neutraliser les assaillants qui se sont dirigés vers le Nord", indique un communiqué du ministère de la Défense nationale obtenu par VOA Afrique.

Au moins 13 gendarmes ont été tués et cinq autres blessés samedi à l’aube lors d’une attaque attribuée à des éléments armées non-identifiés, précise le communiqué.

L’attaque a eu lieu dans le sud-ouest du Niger, une région instable, frontalière du Mali, théâtre de nombreuses incursions de groupes jihadistes.

L’attaque a visé la brigade de gendarmerie d’Ayorou, à l’ouest de Tillabéri à 200 kilomètres au nord-ouest de la capitale Niamey sur l’axe menant de Tillabéri à Gao au Mali.

Une attaque perpétrée par des éléments armés non identifiés à bord de véhicules et de motos selon un communiqué du ministère de la Défense dont VOA Afrique a eu une copie.

Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoun joint par VOA Afrique, a expliqué que les assaillants ont fui vers le Mali avant l’arrivée des renforts.

En plus des 13 gendarmes tués, 5 autres ont été blessés selon le ministère de la défense.

Le camp de gendarmerie d’Ayorou a été déjà la cible d’une attaque par des individus armés dans la soirée du 11 mai 2017 sans faire de victime. Du matériel militaire avait été emporté.

Cette attaque intervient quelques deux semaines après celle de Tongo Tongo dans la même région frontalière avec le Mali où quatre soldats américains et quatre militaires nigériens des forces spéciales avaient été tués le 4 octobre dans une embuscade.

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