"La frappe a touché des enfants qui sortaient d'une école primaire. (Ils) n'avaient pas plus de 11 ans", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), sans pouvoir dire s'il s'agissait d'un raid mené par le régime de Damas ou son allié russe.
L'école, dans la localité de Kafr Batikh, dans l'est de la province d'Idleb, se trouve près d'un barrage de contrôle de Hayat Tahrir al-Cham, organisation jihadiste dominée par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, selon l'OSDH.
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Hayat Tahrir al-Cham contrôle quasi-toute la province d'Idleb, qui accueille également une multitude de groupes rebelles hétéroclites.
Mais à la faveur d'une offensive lancée en décembre avec l'appui de son allié russe, le régime syrien de Bachar al-Assad a reconquis un vaste secteur dans le sud-est de la province.
Mardi déjà, au moins neuf civils, dont quatre enfants, ont été tués dans un raid aérien qui a touché un camp de déplacés informel dans la province d'Idleb, selon l'OSDH.
Cette province est normalement une des quatre zones de désescalade instaurées en Syrie pour obtenir une trêve dans les combats, mais cette initiative a eu des résultats plus que mitigés.
Déclenché en 2011 par la répression de manifestations pacifiques par le régime, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Avec AFP