"L'attaque s'est produite samedi vers 19h00 locales dans des fermes. Quatre hommes ont été tués et décapités", a rapporté un habitant à l'AFP sous couvert de l'anonymat.
"Un homme a réussi à s'échapper mais il a été blessé par balles et est actuellement hospitalisé", a-t-il précisé, ajoutant que cinq maisons du village avaient été incendiées.
La police nationale s'est refusée à confirmer les faits.
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"En tant qu'autorité garante de la sécurité sur l'ensemble du territoire, nous enquêtons sur des informations faisant état d'une attaque dans la province du Cabo Delgado", a déclaré à la presse le porte-parole de la police nationale, Inacio Dina.
Une source policière locale a toutefois confirmé l'attaque. "Nos forces sont concentrées dans les villages, l'attaque s'est produite à l'écart, dans une zone de production agricole", a déclaré à l'AFP un officier de police qui a requis l'anonymat.
Désigné par la population sous le nom de "shababs" ("les jeunes" en arabe), ce groupe de jeunes musulmans radicaux a tué depuis son émergence en octobre plus d'une quarantaine de civils, brûlé des villages et contraint des milliers de leurs habitants à l'exode.
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L'armée et la police ont déployé d'importants renforts dans le Cabo Delgado, proche de la frontière tanzanienne.
Cette nouvelle attaque intervient quelques jours après une visite dans le district de Palma, à quelques kilomètres de là, du président Nyusi qui a promis de "neutraliser" ce groupe.
Palma abrite le quartier général de groupes pétroliers tels que Exxon, Anadarko et ENI, qui ont commencé à y installer leurs infrastructures pour exploiter les gisements de gaz prometteurs découverts récemment au large de la région.
Avec AFP