"Au total, 115 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région", a indiqué le ministère de la Santé, dans son dernier bulletin sur la situation épidémiologique, arrêté au 28 août.
Après quelques jours d'accalmie, deux décès ont été enregistrés à Beni, portant à 77 le nombre total de décès, selon ce bulletin.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué dans un communiqué qu'il "fournit de la nourriture aux malades hospitalisés et aux soignants dans les hôpitaux des villes de Mangina et Beni", dans la province du Nord-Kivu où une épidémie d'Ebola a été déclarée le 1er août.
"Des vivres sont également distribués dans les villages des zones frappées par l'épidémie", a ajouté le PAM, qui travaille en partenariat avec l'agence d'aide internationale Caritas.
Le Nord-Kivu est l'une des provinces les plus concernées par les déplacements de population, en raison des violences et de la présences de nombreuses milices qui s'y affrontent ou s'attaquent aux populations civiles depuis deux décennies.
Dans le territoire de Beni, "12.000 personnes déplacées ont reçu les rations alimentaires mensuelles du PAM depuis juillet", note l'agence onusienne.
Quelque 4.000 personnes reçoivent une ration pour un mois composée de céréales, de haricots, d'huile végétale et de sel iodé.
En outre, le PAM affirme que ses spécialistes en aviation aident à gérer le trafic aérien vers et hors de Beni.
L'actuelle épidémie d'Ebola, la dixième sur le sol congolais depuis 1976, a été déclarée une semaine après la fin d'une précédente à l'autre bout du pays dans la province de l'Equateur (nord-ouest), qui avait fait 33 morts.
Avec AFP
