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Au moins cinq soldats maliens tués par l'explosion d'une mine


Des militaires maliens patrouillent à bord d'un véhicule à Kidal, Mali, 29 juillet 2013.
Des militaires maliens patrouillent à bord d'un véhicule à Kidal, Mali, 29 juillet 2013.

L'explosion s'est produite entre les régions de Ségou et Mopti, dans le centre du pays.

"Nous avons perdu cinq hommes. Leur véhicule a sauté sur une mine. Ils étaient tous dans le même véhicule", a déclaré un responsable de l'armée malienne, sans plus de détails.

L'information a été confirmée par une autre source militaire malienne, qui a mis en cause des "terroristes" sans identifier de groupes.

Les soldats tués étaient "une mission de l'armée qui allait dans la région de Ségou sécuriser une route en construction".Leur véhicule "a été pulvérisé" par l'explosion", a précisé cette source, ajoutant: "Ce sont les terroristes qui ont fait le coup".

Les engins explosifs, ajoutés aux attaques frontales et aux embuscades, causent de nombreux morts parmi les forces maliennes et les contingents étrangers de la mission de l'ONU (Minusma) déployés au Mali depuis 2013 pour lutter contre les jihadistes.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à une rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du déclenchement en 2013, à l'initiative de la France, de l'opération militaire internationale qui se poursuit.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé définitivement isoler les jihadistes, dont l'application accumule les retards.

Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques de jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du Mali.

Avec AFP

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