Ces violences qui ont eu lieu la semaine dernière interviennent deux mois après une vague d'attaques meurtrières survenues dans la même région et attribuées par les autorités à des "extrémistes islamistes".
Les 5 et 6 octobre, des hommes armés avaient pris d'assaut trois postes de police de la ville de Mocimboa de Praia, près de la frontière tanzanienne.
Selon la police locale, ces affrontements s'étaient soldés par la mort de 14 des assaillants, de deux policiers et d'un civil.
La nouvelle attaque s'est produite dans la nuit du 29 au 30 novembre dans les villages de Mitumbate et Makulo, a annoncé mardi un porte-parole de la police, Inacio Dina.
"Un groupe de scélérats a vandalisé des maisons, des commerces et une église chrétienne", a précisé M. Dina lors d'une conférence de presse, "quatre citoyens ont été blessés et deux autres tués".
"Nous ne voulons pas faire de lien trop vite avec les attaques du 5 octobre", a-t-il ajouté, précisant que "la sécurité et l'ordre public avaient été rétablis".
A la suite des violences de Mocimboa de Praia, les autorités mozambicaines avaient procédé à une cinquantaine d'interpellations et ordonné la fermeture de trois mosquées de la région fréquentées, selon elles, par certains des "islamistes extrémistes" impliqués.
Le président Filipe Nyusi a également limogé le chef d'état-major de l'armée et le patron des services de renseignement du pays.
Avec AFP