L'armée a lancé le 9 février une vaste campagne antijihadistes, en particulier dans la péninsule septentrionale du Sinaï, théâtre d'une insurrection d'une branche locale du groupe Etat islamique (EI).
Les dernières opérations ont abouti à l'"élimination" de quatre jihadistes dont trois "très dangereux", ont affirmé les forces armées dans un communiqué.
Deux autres jihadistes présumés ont été arrêtés ainsi que 250 "criminels recherchés et suspects", ont-elles ajouté.
Au total, plus de 100 jihadistes et au moins 22 militaires ont été tués depuis le lancement de cette vaste opération baptisée "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels.
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Plusieurs caches, entrepôts, véhicules et armes utilisés par les groupes extrémistes, selon l'armée, ont par ailleurs été détruits.
Depuis l'été 2013 et la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi à la suite de manifestations massives contre ce dernier, l'Egypte est confrontée à des attaques de groupes extrémistes.
Des centaines de soldats, de policiers et de civils sont morts dans ces attaques jihadistes.
Fin novembre, le président Abdel Fattah al-Sissi, réélu à 97,08% des voix la semaine dernière, avait donné trois mois à ses forces de sécurité pour rétablir la sécurité dans le Sinaï, un délai depuis prolongé.
Avec AFP