Cet interrogatoire, mené à l'ambassade d'Équateur où l'Australien de 45 ans est réfugié depuis 2012, a été menée par un procureur équatorien en présence d'une consoeur suédoise, Ingrid Isgren, magistrat instructeur adjoint.
"Le résultat sera transmis ultérieurement par écrit par l'Équateur aux procureurs suédois. Quand le procès-verbal aura été dressé les procureurs arrêteront une position sur la poursuite de l'enquête préliminaire", a indiqué le parquet dans un communiqué.
Il a précisé qu'en raison du secret de l'instruction, aucune information ne pouvait être révélée sur la façon dont s'était déroulée l'audition.
Son avocat suédois Per Samuelsson, qui n'a pas été autorisé à assister à l'interrogatoire, a indiqué à l'AFP qu'il allait "contester" sa mise à l'écart.
M. Assange nie le viol présumé pour lequel une Suédoise a porté plainte en août 2010. D'après Wikileaks, il a "pleinement coopéré" à l'interrogatoire, qu'il réclamait depuis longtemps, mais que le parquet s'est refusé pendant des années de mener dans ces conditions à Londres.
L'Australien reste sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, qu'il a contesté à de multiples reprises devant la justice suédoise, en vain.
Avec AFP