Parmi ces personnes, 86 suspects sont détenus à Bahreïn et 52 sont en fuite, en Irak et en Iran, a affirmé le procureur Hamad Chahine cité par l'agence de presse officielle BNA.
Ces personnes sont accusées d'avoir créé et supervisé le groupe "Brigades Zoulfiqar", d'appartenir à cette formation, d'avoir causé des attentats, possédé des explosifs et entraîné à l'utilisation des armes et des explosifs, a-t-il ajouté.
Elles sont aussi accusées d'"espionnage pour un pays étranger" en vue de "mener des attaques à Bahreïn" ainsi que d'implication dans des émeutes.
Bahreïn accuse régulièrement l'Iran de fomenter des troubles dans ce petit royaume du Golfe à majorité chiite depuis la répression en 2011 d'un mouvement de contestation réclamant à la dynastie sunnite au pouvoir une monarchie constitutionnelle et un Premier ministre élu.
Les dirigeants de l'"organisation terroriste" ont formé "une aile militaire à Bahreïn" et mené "plusieurs attaques terroristes dans le royaume après avoir été formés à l'étranger dans des camps militaires supervisés par les Gardiens de la révolution" (armée d'élite d'Iran) en Irak et en Iran, rapporte BNA.
L'agence ne précise cependant pas si tous les membres du groupe sont des citoyens bahreinis.
Le procès doit s'ouvrir le 23 août, a-t-on ajouté de même source.
Avec AFP
