"Le nombre estimé de décès annuels dus au sida a été réduit de 4.000 décès en 2012 à 3.400 en 2016 soit une baisse 15%", a déclaré le ministre Idi Illiassou.
Depuis 2008, la prévalence du VIH au sein de la population âgée "de 15-49 ans s’est stabilisée à 0,4%", soit "environ 43.000 personnes vivant avec le virus" au Niger, selon le ministre.
Le nombre de nouvelles infections a chuté de 6.000 en 2012 à 1.761 en 2016, pendant que le nombre de malades sous traitements antirétroviraux connaissait une augmentation de 11.182 en 2013 à 17.122 en 2017, a relevé Idi Illiassou.
73 centres de dépistage, contre un seul en 2003, sont fonctionnels à travers le pays grâce à "l’appui" des partenaires étrangers, a-t-il noté.
Mais en 2016, "moins de 4% des adultes" nigériens se sont fait volontairement dépister, a regretté le ministre.
Au Niger, Etat sahélien très pauvre, les ravages causés par le paludisme et la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans font souvent oublier la lutte contre le sida.
Début octobre, les autorités ont indiqué qu'un total de 1,36 million de cas de paludisme ont été enregistrés de janvier à mi-septembre, avec 1.584 décès.
La malnutrition atteint parfois "le seuil d'urgence de 15%" fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).