Ban Ki-moon "encourage le peuple burundais à renouer avec l'esprit de dialogue, de consensus, de démocratie et de résolution pacifique des différends incarné par cet accord".
Pour lui, jamais l'esprit de l’accord de paix d’Arusha n'aura été autant remis en cause qu'au cours des cinq derniers mois. L’accord avait été signé 15 ans plutôt.
La semaine dernière, le président Pierre Nkurunziza que l’opposition accuse d’avoir violé cet accord et la constitution, en briguant un troisième mandat et se faisant élire, a nommé un gouvernement d’une vingtaine des ministres sans l’opposition.
Le climat reste tendu dans le pays avec des violences et des assassinats ciblés.