A l'occasion de sa tournée en Afrique de l’Est, le Secrétaire général des Nations Unies (ONU), Ban Ki-moon, a participé jeudi à Nairobi au lancement d'une campagne visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines dans ce pays.
« La mutilation des jeunes filles et des femmes doit cesser pour cette génération, notre génération. Il faut aussi encourager les hommes et les garçons à soutenir le combat contre la mutilation génitale féminine et il faut les féliciter quand ils le font », a dit M. Ban, qui est cité par l'ONU.
La campagne médiatique est parrainée par le quotidien britannique « The Guardian ». M. Ban a estimé qu’elle témoigne du « rôle crucial des médias à travers le monde » pour aider à mitiger « les conséquences désastreuses en matière de santé publique de la mutilation génitale féminine, ainsi que … les violations des droits de centaines de milliers de femmes et de jeunes filles à travers le monde ».
Tout en félicitant le gouvernement kenyan de ses efforts pour mettre fin à ces pratiques, le Secrétaire général a annoncé deux initiatives, selon un communiqué de l’ONU. Tout d’abord, un Prix international de reportage sera décerné conjointement par The Guardian et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) à « un journaliste africain qui aura fait preuve d’imagination et d’engagement à couvrir le fléau de la mutilation génitale féminine ».
Par ailleurs, cinq bourses de reportage FNUAP-Guardian seront décernées à des organisations médiatiques au Kenya pour les aider à couvrir le sujet de la mutilation génitale féminine, ajoute l’ONU.