La commission veut l'entendre dans le cadre de son enquête sur une possible ingérence russe dans la campagne électorale de 2016.
Bannon, que Trump a limogé en août 2017, a été entendu une première fois le 16 janvier par les élus de la commission du Renseignement mais a refusé de répondre à leurs questions sur son travail à la Maison blanche.
Le républicain Mike Conaway a déclaré à la presse qu'il s'attendait à ce qu'il respecte son assignation. Mais deux sources proches du dossier ont affirmé qu'il ne se rendrait pas devant la commission, ce qui pourrait lui valoir des poursuites pour outrage au Congrès.
Selon une de ces sources, la Maison blanche ne l'a pas autorisé à répondre aux questions de la commission.
La commission du Renseignement de la Chambre des représentants est l'une des trois commissions parlementaires qui enquêtent sur une possible ingérence de la Russie et une éventuelle collusion avec l'équipe de campagne de Trump, parallèlement aux investigations du procureur spécial Robert Mueller.
Concernant les investigations que mène ce dernier, le New York Times rapporte de son côté que plusieurs avocats de Donald Trump lui déconseillent de répondre à ses questions.
Le président américain a affirmé fin janvier qu'il était disposé à être interrogé sous serment par le procureur spécial.
"J'attends ça avec impatience, en fait. Je voudrais le faire le plus tôt possible", a-t-il dit.
Mais plusieurs de ses avocats, dont John Dowd et Jay Sekulow, s'efforcent de l'en dissuader, écrit le New York Times. Ils redoutent que l'ancien homme d'affaires, compte tenu de son penchant à proférer des déclarations erronées ou à se contredire, se retrouve accusé d'avoir menti aux enquêteurs.
S'il refuse d'être entendu, Mueller pourrait l'assigner à déposer devant un grand jury, mais des avocats présidentiels doutent que le procureur spécial déclenche un tel conflit avec la Maison blanche en lançant une procédure qui se réglerait peut-être devant la Cour suprême, poursuit le NY Times.
Avec Reuters